La culture sous serre : une production de qualité sous abri

La culture sous serre montre des avantages indéniables pour des productions de qualité et respectueuses de l’environnement.

 

En France, 10 000 hectares sont consacrés aux cultures sous serre, dont 2/3 affectés aux productions légumières (permettant une production de 6,4 millions de tonnes/an de légumes) et 1/3 aux productions ornementales.

fraise

La serre constitue avant tout une barrière (en verre ou en plastique) aux aléas climatiques et aux agresseurs des cultures. En valorisant l’énergie solaire, les serres créent les conditions climatiques plus favorables permettant aux plantes de mieux se développer. Par ailleurs, la culture en milieu fermé contribue à une meilleure maîtrise des attaques des insectes et donc à limiter l’utilisation de pesticides.

Quand la culture hors-sol (culture sur substrat inerte) est pratiquée sous serre, il est ainsi possible de mieux optimiser la ressource en eau et de limiter les pollutions. Le besoin en eau d’une culture hors sol sous serre avec recyclage des eaux de drainage est en effet 4 fois moins élevé qu’une culture traditionnelle au champ. Les excédents d’eau non absorbés par la plante sont recyclés dans le circuit d’arrosage et évite ainsi tout rejet dans le milieu naturel et pollution éventuelle.

Les serres sont construites avec des composants triables et recyclables (aluminium, acier, plastique, verre..). Selon la filière de valorisation des déchets agricoles Adivalor, plus de 80 % des films de serres sont collectés et recyclés en France.

Les serres constituent donc un moyen de contribuer à une production agricole d’origine française qui répond aux attentes des consommateurs en matière de qualité, de quantité et du respect de l’environnement. La production sous serre participe ainsi pleinement à atteindre l’autosuffisance alimentaire française.

Source : agridemain.fr | Pour aller plus loin : cliquez ici